- EAN13
- 9782600310062
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Publications Romanes et Françaises
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Doctrine du Chant du cœur de Jean Gerson : édition critique, traduction et commentaire du "Tractatus de canticis" et du "Canticordum au pelerin"
Isabelle Fabre
Droz
Publications Romanes et Françaises
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600310062
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Pendant tout le Moyen Age, la musique n’a cessé de nourrir la spéculation dans
les domaines mathématique et philosophique ainsi que d’inspirer l’art et la
spiritualité, où elle est conçue comme le fondement de l’harmonie divine et
humaine. Réalisant la synthèse de ces traditions, Jean Gerson élabore une
théorie de l’ascension mystique à partir de ce modèle musical: au moyen d’une
série de correspondances entre musique sensible et vie spirituelle, il décrit
une gamme mystique dont les «voix affectives» sont disposées selon des
principes empruntés au calcul des intervalles musicaux. Ce «chant du cœur», le
Canticordum, que la Vierge Marie a fait entendre de manière incomparable dans
son Magnificat trace pour le chrétien le chemin d’un pèlerinage vers Dieu.
Sans jamais réduire la musique audible au rang de simple outil pédagogique,
Gerson maintient le «chant de la bouche» dans sa dignité liturgique et
anagogique: la voix de la louange demeure un moyen adéquat pour approcher Dieu
et le chant du cœur ne vise en fin de compte qu’à prolonger cet élan amoureux
de l’âme. Transcendant toutes les formes concevables d’harmonie, la gamme
mystique culmine ainsi dans une sorte d’unisson polyphonique avec la Trinité,
au sein d’un chatoyant concert aux dimensions de l’univers.
Produisant l’édition critique, accompagnée de leur traduction, des textes
consacrés au Canticordum, Isabelle Fabre examine les multiples aspects d’une
théorie originale et reconsidère l’évolution de la pensée gersonienne, jalon,
s’il en est un, de l’histoire de la théologie mystique à la fin du Moyen Age.
les domaines mathématique et philosophique ainsi que d’inspirer l’art et la
spiritualité, où elle est conçue comme le fondement de l’harmonie divine et
humaine. Réalisant la synthèse de ces traditions, Jean Gerson élabore une
théorie de l’ascension mystique à partir de ce modèle musical: au moyen d’une
série de correspondances entre musique sensible et vie spirituelle, il décrit
une gamme mystique dont les «voix affectives» sont disposées selon des
principes empruntés au calcul des intervalles musicaux. Ce «chant du cœur», le
Canticordum, que la Vierge Marie a fait entendre de manière incomparable dans
son Magnificat trace pour le chrétien le chemin d’un pèlerinage vers Dieu.
Sans jamais réduire la musique audible au rang de simple outil pédagogique,
Gerson maintient le «chant de la bouche» dans sa dignité liturgique et
anagogique: la voix de la louange demeure un moyen adéquat pour approcher Dieu
et le chant du cœur ne vise en fin de compte qu’à prolonger cet élan amoureux
de l’âme. Transcendant toutes les formes concevables d’harmonie, la gamme
mystique culmine ainsi dans une sorte d’unisson polyphonique avec la Trinité,
au sein d’un chatoyant concert aux dimensions de l’univers.
Produisant l’édition critique, accompagnée de leur traduction, des textes
consacrés au Canticordum, Isabelle Fabre examine les multiples aspects d’une
théorie originale et reconsidère l’évolution de la pensée gersonienne, jalon,
s’il en est un, de l’histoire de la théologie mystique à la fin du Moyen Age.
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