- EAN13
- 9782600311892
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Moun Lengatge bèl : Les choix linguistiques minoritaires en France (1490-1660)
Jean-François Courouau
Droz
Cahiers d'Humanisme et Renaissance
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600311892
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Brèves descriptions alternatives
Normes et Réglementations
- Aucune information
39.99
Autre version disponible
-
Papier - Droz 56,05
À côté de la masse des écrits publiés en français ou en latin depuis
l’introduction de l’imprimerie en France, il existe toute une littérature
rédigée dans les langues locales, dans les diverses formes de l’occitan
(provençal, gascon, etc.) ou des dialectes d’oïl (poitevin, normand, etc.), en
franco-provençal, en basque ou en breton. Ces œuvres, poétiques pour
l’essentiel, posent la question du choix linguistique : alors que le français
et le latin rivalisent comme champions de l’expression poétique, il est
néanmoins des auteurs à faire le choix d’une langue locale a priori dépourvue
de prestige. Jean-François Courouau, étudiant près de deux siècles de
production, de 1490 à 1660, éclaire les motivations, principalement
esthétiques, de poètes nourris de tradition savante mais soucieux d’intégrer
dans leurs œuvres des éléments issus de la vie populaire. L’ensemble de cette
littérature donne lieu à des œuvres originales, comme celles du toulousain
Pierre Godolin (1580-1649) ou du rouennais David Ferrand (1590-1660) et
constitue un chapitre largement méconnu de l’histoire littéraire et culturelle
de la France.
l’introduction de l’imprimerie en France, il existe toute une littérature
rédigée dans les langues locales, dans les diverses formes de l’occitan
(provençal, gascon, etc.) ou des dialectes d’oïl (poitevin, normand, etc.), en
franco-provençal, en basque ou en breton. Ces œuvres, poétiques pour
l’essentiel, posent la question du choix linguistique : alors que le français
et le latin rivalisent comme champions de l’expression poétique, il est
néanmoins des auteurs à faire le choix d’une langue locale a priori dépourvue
de prestige. Jean-François Courouau, étudiant près de deux siècles de
production, de 1490 à 1660, éclaire les motivations, principalement
esthétiques, de poètes nourris de tradition savante mais soucieux d’intégrer
dans leurs œuvres des éléments issus de la vie populaire. L’ensemble de cette
littérature donne lieu à des œuvres originales, comme celles du toulousain
Pierre Godolin (1580-1649) ou du rouennais David Ferrand (1590-1660) et
constitue un chapitre largement méconnu de l’histoire littéraire et culturelle
de la France.
S'identifier pour envoyer des commentaires.