Dans la zone d’activité, registre des métiers avec dialogues et quelques étrangetés
EAN13
9782814501362
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
Temps Réel
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Dans la zone d’activité

registre des métiers avec dialogues et quelques étrangetés

PublieNet

Temps Réel

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782814501362
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La littérature garde-t-elle encore pertinence pour dire ce qui conditionne
notre vie au présent ?

Et, quand nous nous saisissons de ce qui conditionne l’activité et l’échange,
dans ses hiérarchies, dans ses symboliques, dans ses loisirs et ses
conditionnements (du maître-nageur au rédacteur funéraire, du libraire à
l’alpiniste, en passant par le notaire et le directeur des ressources
humaines), gardons-nous prérogative du rire, de la critique, de la tendresse
aussi (est-elle possible quand on accueille ici son boucher) ?

J’étais très fier, en lançant ce projet publie.net, qu’Eric Chevillard veuille
bien me confier ces trois textes de fiction, qui sont chacun comme des incises
ou développement d’univers développés dans ses romans, et jouant par exemple
de la forme radiophonique, « l’entretien avec l’auteur », pour ouvrir un
nouvel espace entre l’invention du roman et ses arcanes ou ses caves.

Depuis l’installation sur publie.net de Si la main droite de l’écrivain était
un crabe, il s’est passé un événement de taille : l’autofictif, le blog
qu’entretient quotidiennement Eric Chevillard, est devenu une référence de
l’écriture de fiction sur le Net. Une forme fixe, en triptyque. Une mise en
abîme de l’écriture elle-même. Une convocation du concret, et, dans la
politesse du texte, qui se contente de sourire, en arrière donc, un rire
immense, sardonique, presque L’homme qui rit de Victor Hugo, douleur comprise.
Je ne sais pas ce que pourra devenir l’autofictif, s’il pourra se rassembler,
se réorganiser en livre. Ou seulement continuer de nous accompagner, à notre
porte virtuelle, comme labyrinthe offert. Mais c’est la preuve, et une seule
est suffisante, de la pertinence d’Internetaussi pour l’imaginaire. L’écran
comme lieu de fiction, mais fiction en mouvement, en développement permanent,
inarrêtable.

Alors non pas 36 métiers, comme dans l’expression populaireil a fait 36
métiers, mais 28 exactement. Sauf que choisis dans les noeuds les plus
névralgiques de ce qui fait la ville, et nous dedans.

Dans la zone d’activité, à ma connaissance, est le dernier texte publié par
Eric Chevillard avant la naissance du blog. Alors le fantastique est tout
près, et cet étrange sourire qui déstabilise le plus élémentaire, le plus
familier. Il s’agit d’une commande venue d’abord de gens de la typographie, de
la réalisation d’objets livres. La preuve du succès, c’est qu’il n’est déjà
plus disponible. Conservez le vôtre, si vous avez la chance (on est quelques-
uns comme ça), à avoir pu se le procurer. Un bravo spécial à Fanette Mellier,
et que la mise en ligne de ce texte soit une invitation à tous pour suivre la
suite, de son côté...

Et merci, Eric, d’autoriser ici cette déstabilisation douce du familier à se
prolonger sur Internet.

On trouvera ici, et ici, et ici, et ici,, et ici, et icides extraits : partez
en chasse. Pour cela, et comme cela, via le buzz Internet, que les 1000
exemplaires se sont envolés si vite. Sinon, vous imprimez le feuilletoir ci-
dessus, et vous remplissez les pages blanches (solution fournie via
téléchargement intégral).

Il y a le mathématicien, l’homme des ressources humaines, l’ophtalmologue, le
brancardier, le chargé de communication, le maître-nageur. Le notaire, la
caissière, l’huissier, le pape. C’est toute la ville qui devient page
fantastique, mouvante.

Et tout le reste de ce qui concerne Eric sur Chevillard, le site (webmaster
Even Doualin), et sur le site des Editions Argol.

Et que la littérature soit aussi pur plaisir, champions ceux qui y arrivent.
Avec petite fierté aussi que, certainement, ce texte n’aurait pu être écrit
par quelqu’un qui ne vit pas en province !

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