- EAN13
- 9782824901008
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 28/11/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782824901008
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
6.99
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Théophile Gautier. Fondé en
1844 par le psychiatre Jacques Joseph Moreau de Tours, qui a découvert les
effets du cannabis lors de ses voyages en Orient et publié un traité "Du
hachisch et de l'aliénation mentale", le Club des Hachichins se réunissait
chaque mois chez le peintre Fernand Boissard, à l'Hôtel de Lauzun, quai
d'Anjou à Paris, pour expérimenter diverses drogues hallucinogènes, haschich
et opium notamment. Parmi ses membres, outre des scientifiques, de nombreux
artistes et écrivains: Eugène Delacroix, Honoré Daumier, Gérard de Nerval,
Honoré de Balzac, Alphonse Karr, Alexandre Dumas, Gustave Flaubert, Théophile
Gautier ou encore Charles Baudelaire (futur auteur des "Paradis artificiels"
et traducteur des "Confessions d'un mangeur d'opium" de Thomas de Quincey,
occupant par ailleurs l'étage au-dessus du Club). C'est l'une de ces séances,
appelées fantasias par les membres du groupe, que relate ici Théophile
Gautier. Non sans ironie, et avec un sens certain du romanesque, l'auteur du
"Capitaine Fracasse" se penche d'abord sur l'ancienne secte des Haschischins
et l'origine du mot haschich, "d'où vient hachichin, mangeur de hachich,
racine du mot assassin", puis décrit en détail les effets psychotropes que la
drogue — en réalité du dawamesk, une sorte de confiture verdâtre composée de
résine de marijuana, de miel et d'épices — exerce sur son esprit et son corps:
sensations amplifiées, métamorphoses, hallucinations, dilatation et mort du
temps,... "C'est aujourd'hui qu'il faut mourir de rire !" décrète l'un des
personnages.
1844 par le psychiatre Jacques Joseph Moreau de Tours, qui a découvert les
effets du cannabis lors de ses voyages en Orient et publié un traité "Du
hachisch et de l'aliénation mentale", le Club des Hachichins se réunissait
chaque mois chez le peintre Fernand Boissard, à l'Hôtel de Lauzun, quai
d'Anjou à Paris, pour expérimenter diverses drogues hallucinogènes, haschich
et opium notamment. Parmi ses membres, outre des scientifiques, de nombreux
artistes et écrivains: Eugène Delacroix, Honoré Daumier, Gérard de Nerval,
Honoré de Balzac, Alphonse Karr, Alexandre Dumas, Gustave Flaubert, Théophile
Gautier ou encore Charles Baudelaire (futur auteur des "Paradis artificiels"
et traducteur des "Confessions d'un mangeur d'opium" de Thomas de Quincey,
occupant par ailleurs l'étage au-dessus du Club). C'est l'une de ces séances,
appelées fantasias par les membres du groupe, que relate ici Théophile
Gautier. Non sans ironie, et avec un sens certain du romanesque, l'auteur du
"Capitaine Fracasse" se penche d'abord sur l'ancienne secte des Haschischins
et l'origine du mot haschich, "d'où vient hachichin, mangeur de hachich,
racine du mot assassin", puis décrit en détail les effets psychotropes que la
drogue — en réalité du dawamesk, une sorte de confiture verdâtre composée de
résine de marijuana, de miel et d'épices — exerce sur son esprit et son corps:
sensations amplifiées, métamorphoses, hallucinations, dilatation et mort du
temps,... "C'est aujourd'hui qu'il faut mourir de rire !" décrète l'un des
personnages.
S'identifier pour envoyer des commentaires.