C’est la rentrée !
Nous, on aime la rentrée littéraire ! Et on aime discuter, négocier, choisir, pour vous présenter l’essence de nos coups de cœurs, la crème de la crème de nos lectures. Cette année, nous avons été particulièrement attentives à défendre les petites maisons d’édition et vous faire découvrir de nouveaux auteurs. Bien sûr nous avons aussi eu plaisir à lire ceux qu’on attendait avec impatience !
Cette fois-ci, nous avons choisi de regrouper nos lectures en trois catégories. Regards sur l’Histoire regroupe des textes ayant une portée historique, que ce soit par rapport à une période ou à un personnage. La rubrique Regards sur soi rassemble des histoires plus intimes, récits de vie ou romans d’apprentissage. Enfin, dans Regards au loin, vous découvrirez des ouvrages qui se déroulent dans un lieu plus ou moins lointain, à une époque plus ou moins lointaine.
Effectivement de beaux textes et de belles rencontres à venir : dans notre sélection se cachent des auteurs que vous aurez plaisir à rencontrer à la librairie ou lors de la prochaine édition du festival Lire à Guingamp qui se déroulera les 8 et 9 mars 2025. N’oubliez pas de noter la date dans vos agendas !
D’ici là, nous sommes heureuses de vous parler de nos lectures, de nos coups de cœur et de nos auteurs préférés. Retrouvez-les sur le site internet de la librairie www.motsetimages.fr et sur les réseaux sociaux avec l’ensemble de nos animations.
Parce que oui, vraiment, on aime la rentrée littéraire !
Céline
Scénariste, Manon est appelée sur le tournage d’un film qu'elle a écrit. A la suite du retrait d’un financeur, elle a deux jours pour couper une partie du scénario, et pas n’importe laquelle : ses scènes préférées. Très vite, c’est «mission : impossible». Alors que la nuit l’engloutit, Manon part à la rencontre des collaborateurs qui pourraient l’aider, comptant sur ses amitiés complexes et son expérience bancale. L’ellipse qui lui est imposée l’amène peu à peu, et bien malgré elle, à replonger dans la zone trouble – la coupe – qui a marqué sa propre vie.
Course contre la montre, exploration intime des traumatismes d’une jeune femme et de ce qui la fonde en tant qu’écrivain, Coupez ! est une aventure pleine d’auto-dérision et d’éclats noirs, et aussi un coup de projecteur cruel sur la précarité et la solitude de son métier.Née en 1986, Laure Desmazières a grandi à Grenoble.
Scénariste, réalisatrice, influencée par Luis Buñuel, elle a écrit pour les autres avant de réaliser ses propres films, qui évoquent le voyage intérieur d’un personnage traversant une nuit, et souvent aussi, un rêve.
Elle travaille le portrait, aimant interroger le passage douloureux de l’intime au public et appréhender ce qui constitue les liens humains. Elle oscille avec jubilation entre drame et comédie.
Coupez est son premier roman.
Orpheline, Rose est devenue mère à 16 ans et a quitté sa Corse natale pour rejoindre Toulon, une décision de son mari persuadé qu'ils y trouveront une vie meilleure. Un matin de 1957, elle rencontre Farida qui vit depuis peu au bidonville de Toulon. Une amitié va naître entre elles qui va changer le cours de leur existence et leur permettre de prendre la mesure du monde qui les entoure. Si les traces de la deuxième guerre mondiale sont tenaces, c'est désormais en Algérie que les combats font rage.Ensemble, elles vont trouver les ressources nécessaires pour déjouer les règles que leur imposent leur classe sociale et leur condition de femmes. Mais si elles sont toutes les deux françaises, l'une l'est un peu moins que l'autre aux yeux de la société.En racontant la bouleversante histoire d'une émancipation, Christian Astolfi donne voix à des vies minuscules qui auraient dû rester silencieuses et résonnent pourtant longtemps après la lecture.
Dans le riche comté d’Awa, les humains cultivent l’indigo tandis que les tanukis multiplient farces et métamorphoses. Pas un jour ne passe sans qu’un habitant ne soit victime d’une de leurs facéties : ils se transforment en bouilloire inépuisable, en pont de pierre (gare au plongeon si on se risque à l’emprunter), voire en humain (au risque d’être trahis par leurs yeux cernés de noir ou la queue qui dépasse). Leur génie bienveillant est sans limites. Aussi, lorsque l’infâme intendant du gouverneur menace d’enlever Omiyo, la fille du maître teinturier, c’est un tanuki qui vole à son secours. Pompoko pon ! C’était compter sans la fourberie ancestrale des renards qui ne sont jamais loin… Épopée euphorique et roman d’aventures extravagant, La Bedondaine des tanukis transcende les meilleurs films d’animation japonais.
Le Voleur d'art
Une histoire d amour et de crimes
De Michael Finkel
Traduit par Julie Sibony
Marchialy
Un gentleman cambrioleur agit avec habileté et classe, sans jamais recourir à la violence, guidé par un certain sens de l’honneur. Pendant sept ans, Stéphane Breitwieser, originaire de Mulhouse, a commis près de 250 vols dans des musées français, suisses et belges, en plein jour, au nez et à la barbe des gardiens et des visiteurs. Ses attributs : un grand manteau et un couteau suisse. La valeur totale des oeuvres volées entre 1995 et 2001 a été estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros. Alors comment a-t-il réussi ces vols en série sans se faire prendre pendant si longtemps ? Il lui aura fallu beaucoup de sang-froid, pas mal de créativité et une bonne dose de passion.
C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.
Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours.
Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.
Avec Madelaine avant l’aube, Sandrine Collette questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux.
« Sandrine Collette s’élève au sommet de son art. » Le Parisien
« Tout simplement impressionnant » Lire Magazine littéraire
« Un roman intense et terrible » - Femme Actuelle
« La romancière est au sommet de son art. » - Version Femina
« Eblouissant » - Point de Vue
« Artisane d'une écriture mêlant tournures incantatoires et mots rugueux, sensations précises comme des coupures, images vives, nature puissante, Sandrine Collette fait tourbillonner les éléments du décor et les pantins qui l'habitent en un ballet macabre, captivant, tandis que les planètes s'alignent pour précipiter ce petit monde dans le chaos. » Le Point
« Un génial tour de force » La Vie
« Ce texte déborde de vie » Télérama
« Une écriture magnifique » Madame Figaro
« Notre Goncourt à nous. » Le Parisien
« Une grande réussite » Le Monde des Livres
« Un talent hors pair de raconteuse d'histoires » L'OBS
« Un roman magistral » Version Fémina