Le duc de Wellington, Pourquoi Napoléon ne pouvait que perdre
EAN13
9782390092919
Éditeur
Jourdan
Date de publication
Langue
français
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Le duc de Wellington

Pourquoi Napoléon ne pouvait que perdre

Jourdan

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782390092919
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    12.99
Wellington : le chef de guerre et l'homme.

La plupart des personnes qui étudient la bataille de Waterloo ignorent tout de
la personnalité et des méthodes de Wellington. Sans un examen préalable des
campagnes du général, invaincu en Inde, dans la péninsule ibérique et en
France méridionale, l’étude des journées de juin 1815 est vide de sens. Le
professeur Henri Bernard, officier, ancien combattant, grand résistant et
professeur à l’École Royale militaire, pour la première fois en langue
française, étudie l’homme mais aussi, et surtout, sa stratégie. L’auteur nous
présente ce grand homme de guerre que fut Wellington et nous explique les
négligences de Napoléon. En effet, si ce dernier n’avait pas omis de l’étudier
lui et ses victoires, jamais il n’aurait livré la bataille de Waterloo à cet
endroit et de cette manière. Nous découvrirons également un homme sensible qui
fit la guerre à contrecœur et qui avait horreur des sacrifices humains, que ce
soient ceux de l’ennemi ou des siens. Tout Wellington est résumé dans l’une
des phrases qu’il prononça au soir de la bataille de Waterloo : « Comment,
avec de telles pertes, pourrais-je ressentir la moindre joie de ma victoire ?
»

Découvrez une analyse approfondie du duc, de sa personnalité, de son sens de
la stratégie, et de sa sensibilité.

EXTRAIT

Mais Berthier, l’incomparable, n’est plus là. Rallié à Louis XVIII, retiré
avec celui-ci à Gand lors du retour de Napoléon, il s’en est allé ensuite, via
Bruxelles, vers Bamberg en Bavière où il meurt accidentelle­ment le 1er juin
1815. Le chef d’état-major que Napoléon a choisi, lors de son retour de l’île
d’Elbe, est le maréchal Soult qui n’a aucune expé­rience de ces fonctions. Non
seulement au cours de cette brève campagne les ordres écrits sont imprécis,
mal rédigés, souvent crayonnés sans date ni signature, mais beaucoup d’ordres
verbaux, même très importants, ne sont pas confirmés par écrit. Quant aux
officiers de liaison de jadis, « beaucoup sont morts, quelques-uns sont à
Gand, d’autres comman­dent des régiments de cavalerie légère où ils feront
merveille. D’aima­bles jeunes gens leur ont succédé, qui mettront six heures
pour faire deux lieues, se tromperont de route cinq fois sur six et arriveront
tou­jours trop tard... pour autant qu’ils arrivent. » Ainsi la campagne de
Napoléon en 1815, sera-t-elle, en tout premier lieu, marquée par la faillite
de la liaison et des transmissions.
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