- EAN13
- 9791021054189
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 21/09/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Tallandier 9,50
Aimer passionnément le Moyen Âge, c’est embrasser mille ans d’histoire. C’est,
dans ce temps long, traquer les images stéréotypées: chaos, violence débridée,
rudesse des moeurs… Si les élites, nobles ou prélats, échappent parfois à ce
sombre tableau, les petites gens en constituent la cible privilégiée. Ce livre
rassemble une vingtaine de textes écrits par l’une des plus éminentes
spécialistes du Moyen Âge pour déconstruire pas à pas cette image qui alimente
nos propres fantasmes. La réalité est autre. Les archives, en particulier
judiciaires, permettent de décrire une société forte du respect de la
tradition, ancrée dans un temps rituel, où hommes et femmes ont des rôles
séparés quoique complémentaires. Leurs valeurs ne sont plus les nôtres. La vie
n’y a pas de prix si l’honneur est blessé. N’imaginons pas une société passive
et écrasée par le poids des dominations. Elles sont certes nombreuses. Mais
les petites gens des derniers siècles du Moyen Âge participent à la
construction de l’État, manifestent leur opinion et, au sein du royaume de
France, deviennent des sujets politiques.
dans ce temps long, traquer les images stéréotypées: chaos, violence débridée,
rudesse des moeurs… Si les élites, nobles ou prélats, échappent parfois à ce
sombre tableau, les petites gens en constituent la cible privilégiée. Ce livre
rassemble une vingtaine de textes écrits par l’une des plus éminentes
spécialistes du Moyen Âge pour déconstruire pas à pas cette image qui alimente
nos propres fantasmes. La réalité est autre. Les archives, en particulier
judiciaires, permettent de décrire une société forte du respect de la
tradition, ancrée dans un temps rituel, où hommes et femmes ont des rôles
séparés quoique complémentaires. Leurs valeurs ne sont plus les nôtres. La vie
n’y a pas de prix si l’honneur est blessé. N’imaginons pas une société passive
et écrasée par le poids des dominations. Elles sont certes nombreuses. Mais
les petites gens des derniers siècles du Moyen Âge participent à la
construction de l’État, manifestent leur opinion et, au sein du royaume de
France, deviennent des sujets politiques.
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