Start-up mania / la french tech à l'épreuve des faits, La French Tech à l'épreuve des faits
EAN13
9782702166307
ISBN
978-2-7021-6630-7
Éditeur
Calmann-Lévy
Date de publication
Collection
Documents, Actualités, Société
Nombre de pages
300
Dimensions
21,5 x 14 x 2,7 cm
Poids
412 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Start-up mania / la french tech à l'épreuve des faits

La French Tech à l'épreuve des faits

De

Calmann-Lévy

Documents, Actualités, Société

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En France, les start-up sont devenues l’objet d’un véritable culte. Elles font rêver les jeunes diplômés comme les investisseurs en tous genres… et les hommes politiques. On s’extasie à juste titre sur les «  licornes  » françaises  : Doctolib, BlaBlaCar, Criteo… Mais ces réussites incontestables sont l’arbre qui cache la forêt des start-up (il y en aurait plus de 10  000  !) – celles pliées aussi vite qu’elles ont été créées, celles qui végètent, puis s’étiolent après un départ fulgurant. Pourtant, ce n’est pas faute de financements  : par l’entremise des business angels et des venture capitalists, l’argent coule à flots dès qu’est prononcé le mot magique de «  start-up  ». Et l’État n’est pas en reste. Pour que la France accède au statut de «  start-up nation  » que le président appelle de ses vœux, il arrose l’écosystème de la French Tech d’aides en tous genres. Pourtant, tout devrait éveiller la méfiance des investisseurs  : les start-up sont évaluées non pas en fonction de leurs profits – inexistants – mais de nouveaux critères non orthodoxes inventés pour les besoins de la cause. Certes, dira-t-on, mais n’est-ce pas la seule façon de voir émerger des Amazon, des Google ou des Uber européens  ? Hélas, plusieurs experts nous expliquent pourquoi l’écosystème français est structurellement incapable de donner naissance à de tels géants. Les start-up sont-elles au moins utiles à l’économie du pays  ? Pas davantage. Petits employeurs, gros consommateurs de subventions, championnes de la précarité, elles font (dans le meilleur des cas) la fortune de leurs seuls fondateurs, qui cherchent à vendre leurs parts le plus vite possible, souvent aux grosses sociétés dont elles «  challengent  » le business model…
Le crash est imminent, nous avertit Michel Turin. Vous avez aimé l’éclatement de la bulle de l’internet en 2000  ? écrit-il. Vous allez adorer celle des start-ups  !
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