- EAN13
- 9782954248271
- ISBN
- 978-2-9542482-7-1
- Éditeur
- COUREUR GREVES
- Date de publication
- 18/10/2022
- Nombre de pages
- 142
- Dimensions
- 20 x 13 x 1,2 cm
- Poids
- 200 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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u n’es plus, aujourd’hui.
L’épreuve que l’on t’a fait subir et dont j’ai été le témoin, révèle le fossé qu’il reste à combler dans notre société pour accompagner les personnes en fin de vie.
Le cadre de la loi Cleys-Leonetti, propose depuis 2016, une solution plus acceptable pour le cas particulier de la fin de vie auquel nous pouvons tous être confrontés, mais il est nettement insuffisant et on ne peut s’en satisfaire. En l’état, son application demeure, pour les patients et leurs proches, une fin de vie indigne et inhumaine, proposée par un pays qui se veut être parmi les plus évolués du monde.
Ton départ, je l’ai vécu comme une tragédie dont j’ai mis de longs mois, plus de deux longues années à m’en remettre.
Comment admettre d’assister à la mort lente d’un proche quand on sait sa fin inéluctable, qu’il ne s’agit plus que d’une lente agonie inutile que l’on pourrait abréger dans l’instant ?
Comment accepter d’être le complice passif et involontaire d’une mise à mort programmée légalement et médicalement qui ne s’avère être rien d’autre qu’un supplice pour celle ou celui qui nous quitte et pour ceux qui l’ont assisté ?
Comment vivre ces moments et leurs conséquences, partagé comme j’ai pu l’être, entre : culpabilité, impuissance, incompréhension et colère envers ceux qui font les lois ?
Comment après avoir vécu tout cela, continuer à me taire, à accepter en silence, ce protocole indigne et inhumain ?
Comment pouvoir vivre sans le dénoncer, pour enfin retrouver ma dignité ?
L’épreuve que l’on t’a fait subir et dont j’ai été le témoin, révèle le fossé qu’il reste à combler dans notre société pour accompagner les personnes en fin de vie.
Le cadre de la loi Cleys-Leonetti, propose depuis 2016, une solution plus acceptable pour le cas particulier de la fin de vie auquel nous pouvons tous être confrontés, mais il est nettement insuffisant et on ne peut s’en satisfaire. En l’état, son application demeure, pour les patients et leurs proches, une fin de vie indigne et inhumaine, proposée par un pays qui se veut être parmi les plus évolués du monde.
Ton départ, je l’ai vécu comme une tragédie dont j’ai mis de longs mois, plus de deux longues années à m’en remettre.
Comment admettre d’assister à la mort lente d’un proche quand on sait sa fin inéluctable, qu’il ne s’agit plus que d’une lente agonie inutile que l’on pourrait abréger dans l’instant ?
Comment accepter d’être le complice passif et involontaire d’une mise à mort programmée légalement et médicalement qui ne s’avère être rien d’autre qu’un supplice pour celle ou celui qui nous quitte et pour ceux qui l’ont assisté ?
Comment vivre ces moments et leurs conséquences, partagé comme j’ai pu l’être, entre : culpabilité, impuissance, incompréhension et colère envers ceux qui font les lois ?
Comment après avoir vécu tout cela, continuer à me taire, à accepter en silence, ce protocole indigne et inhumain ?
Comment pouvoir vivre sans le dénoncer, pour enfin retrouver ma dignité ?
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