Dans une époque où les tueurs en série et les True Crime fascinent de plus en plus, ce roman vivifiant apporte un contrepoint passionnant.

Roach et Laura, la nuit et le jour, l'une passionnée par le sang, la violence, les crimes et les meurtriers, l'autre si solaire, si parfaite, n'ont a priori rien en commun et tout pour se détester.

Mais tout n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît !

Un roman noir, résolument moderne, qui se dévore comme une très bonne série qui s'amuse à écorner les clichés sur les libraires, analyse avec justesse les conséquences de nos fascinations perverses pour les tueurs en série, et va explorer les zones d'ombres !

Aurélie

Au Mexique, tous les jours, sept femmes sont assassinées.

Ici treize récits à la première personne, et autant de voix pour se confronter aux réalités multiples des femmes. Des personnages féminins crus, denses, complexes, victimes ou agresseuses. Elles existent et c'est déjà trop pour ces hommes étriqués, tout-puissant, d'une violence inouïe qui considèrent le corps des femmes comme une propriété publique dont ils peuvent disposer à leur gré. Des corps qu'ils peuvent saccager et mutiler.
Les trajectoires des personnages de Dahlia de la Cerda vous donneront envie de foutre le feu à ce vieux monde en ruine.

"Je les hais. Je les hais tellement."

France

Avec l'envoûtant "Villa Wexler (qui vient de paraître dans la collection poche des éditions Asphalte), on découvrait l'écriture de Jean-François Dupont.
Il a longtemps enseigné le cinéma et la littérature et cela se ressent dans ses romans. Nourris de nombreuses références aussi bien littéraires que de teintes très cinématographiques, il nous emmène à chaque fois sur des routes surprenantes.
Ici, celles d'un homme en cavale, fuyant un pays en plein chaos, qui fera la rencontre d'une jeune femme flamboyante. Ils seront captifs d'un groupe de jeunes gens aussi naïfs et perdus que violents (on pense à Sa majesté des mouches de Golding, ou une version très sombres des Enfants Perdus de Peter Pan).

Une aventure à la fois palpitante et profondément humaine, dans une ambiance crépusculaire qui n'exclut pas des touches d'humour.

Aurélie

Oui, on peut faire un livre délicat, beau, touchant, avec des sujets difficiles tels que la solitude, la phobie sociale, la dépression.
Pauline de Tarragon a sur mettre en images avec humour et justesse, couleur, rondeur, et beauté, une vie intérieure agitée, sombre, où chaque petite victoire se transforme en éclat coloré.

Un roman graphique qui pourra sûrement permettre de mieux comprendre celles et ceux touché.es par ce sujet, mieux les accompagner, et apaiser un peu les maux de celles et ceux qui en souffrent.

Une pépite !

Aurélie

17 mm c'est peu, tout petit, minuscule.
17 mm ça peut être beaucoup, trop, ça peut changer une vie.
17 mm c'est un poids trop lourd à porter, surtout quand on ne veut pas, ne peut pas.
Alors il faut faire un choix, mais à 16ans, ce choix n'est pas facile à porter, surtout quand on ne sait pas à qui en parler.
Un roman en vers libre d'une très grande justesse qui colle au plus près de toutes les émotions traversées par Mona. Pour ne plus affronter cela seule.
Un roman on ne peut plus indispensable, on ne peut plus d'actualité, à mettre dans tous les CDI, les bibliothèques, toutes les mains des jeunes filles, des jeunes garçons. Car ça n'arrive pas qu'aux autres.

Bouleversant !

Aurélie