Villa Bonita

Karin Brunk Holmqvist

Mirobole

  • Conseillé par
    13 juillet 2018

    Fidèle à la promesse faite à son père sur son lit de mort, Bonita s'occupe de sa mère malade depuis de nombreuses années. A 57 ans, elle a l'impression d'avoir perdu sa jeunesse, ses rêves, sa vie, entre les murs de la maison familiale qui porte son nom, dans la banlieue d'Ystad. Et même si elle est très attachée à sa mère, Bonita perd parfois patiente et regrette son sacrifice, son emprisonnement dans une existence triste, sans amours, sans amis, sans autre sortie que les quelques courses au supermarché. Quand sa voisine décède et que sa fille Doris revient à Ystad, Bonita se souvient avec une pointe de nostalgie de ses jeunes années et de leur belle amitié. Doris, toujours belle et sûre d'elle, revient s'installer dans la maison d'à côté et Bonita sent que sa vie pourrait prendre un nouveau tournant. Et en effet, Doris qui n'a pas réussit à Malmö aussi bien qu'elle le laissait entendre, revient avec des projets plein la tête. Leur amitié reprend de plus belle et les deux femmes se lancent dans une entreprise aussi cocasse que risquée mais qui fait souffler un vent nouveau dans la villa Bonita.

    Une histoire drôle et tendre qui veut prouver qu'il n'y pas d'âge pour changer, pour oser, pour s'épanouir. On sourit souvent aux péripéties de Bonita et Doris, aux déboires des employeurs de cette dernière mais on est surtout ému par les deux femmes, leur gentillesse, leur abnégation, leur volonté de faire le bien.
    Ce n'est pas le roman du siècle, l'histoire n'est pas particulièrement originale et pourtant on s'attache à ces personnages de femmes décrites avec beaucoup de simplicité et de tendresse par l'auteure et, finalement, on a passé un bon moment dans cette bulle de bons sentiments. Léger et charmant.


  • Conseillé par
    4 juin 2018

    prostitution

    Troisième roman de l’auteure parue et traduit chez Miroboles, je me suis encore une fois régalée avec les personnages.

    Bonita et sa mère atteinte d’Alzheimer vivent dans leur grande maison à Ystad. Leur vieille voisine décède, et sa fille revient habiter la maison.

    Doris, fraîchement divorcée, a trouvé un travail étrange : elle est chargée de contacter des clients qui veulent louer une chambre avec mobilier à la journée, d’encaisser le loyer et de le reverser à ses employeurs. Pas de taxes, pas d’impôts.

    Bien sûr, les deux quinquagénaires mènent l’enquête pour savoir ce qui se cache derrière cette entreprise louche, et découvrent deux proxénètes pas très doués.

    Par esprit de revanche, elles accueilleront chez elles d’anciennes prostituées.

    J’ai aimé la mère de Bonita qui perd la tête, mais qui se souvient de temps en temps de qui elle est et de son histoire.

    Les deux proxénètes sont navrants de bêtises, s’en est comique.

    Une auteure qui sait nous montrer pour nous faire apprécier les petites choses du quotidien qui font une belle vie.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du jardin de la villa décrit à toutes les saisons.