- EAN13
- 9782072068171
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 04/2020
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Gallimard 4,65
Un homme de trente ans – c'est lui-même qui raconte son histoire – revient
dans sa ville natale aux trois quarts détruite par les bombardements de la
dernière guerre. Il est pauvre et sans situation, mais il appartient néanmoins
par son passé à la bourgeoisie cossue, vaniteuse et égoïste de la cité. Il
vient d'épouser une jeune fille de 19 ans, Mathilde, qui, elle, ne fait pas
partie de la "bonne société". Par miracle, dans cette ville où tous les
habitants vivent entassés dans des décombres, il trouve à louer une chambre
dans la maison de Mme Hardouin, une vieille amie de sa famille, chez qui il
retrouve une bonne partie des meubles de ses parents, morts depuis peu. Ces
meubles, qui n'ont aucune valeur en soi, éveillent aussitôt en lui toutes
sortes de sentiments confus mais puissants : le goût de la propriété, du
confort, de la sécurité et du souvenir. Ces sentiments, qui le rendent
insensible à l'effort de reconstruction, de renaissance, dont la ville est le
théâtre, le séparent de sa jeune femme qui n'a jamais connu que la pauvreté.
Ils l'opposent également à Mme Hardouin, détentrice de trop de confort, de
souvenirs, et tout armée de méfiance. Une sorte de folie s'empare de lui, un
égoïsme monstrueux fait de lâcheté, d'abjection. Prisonnier de sa classe
sociale, et incapable pourtant d'y rentrer, il ira jusqu'à rompre délibérément
avec Mathilde et jusqu'à assassiner Mme Hardouin. Ce roman amer, sombre,
étouffant, mais d'une force et d'une simplicité rares, éveille une angoisse
singulière. En même temps qu'une illustration des conflits de notre époque,
c'est une sorte de descente aux enfers de l'âme, qu'on oublie difficilement.
dans sa ville natale aux trois quarts détruite par les bombardements de la
dernière guerre. Il est pauvre et sans situation, mais il appartient néanmoins
par son passé à la bourgeoisie cossue, vaniteuse et égoïste de la cité. Il
vient d'épouser une jeune fille de 19 ans, Mathilde, qui, elle, ne fait pas
partie de la "bonne société". Par miracle, dans cette ville où tous les
habitants vivent entassés dans des décombres, il trouve à louer une chambre
dans la maison de Mme Hardouin, une vieille amie de sa famille, chez qui il
retrouve une bonne partie des meubles de ses parents, morts depuis peu. Ces
meubles, qui n'ont aucune valeur en soi, éveillent aussitôt en lui toutes
sortes de sentiments confus mais puissants : le goût de la propriété, du
confort, de la sécurité et du souvenir. Ces sentiments, qui le rendent
insensible à l'effort de reconstruction, de renaissance, dont la ville est le
théâtre, le séparent de sa jeune femme qui n'a jamais connu que la pauvreté.
Ils l'opposent également à Mme Hardouin, détentrice de trop de confort, de
souvenirs, et tout armée de méfiance. Une sorte de folie s'empare de lui, un
égoïsme monstrueux fait de lâcheté, d'abjection. Prisonnier de sa classe
sociale, et incapable pourtant d'y rentrer, il ira jusqu'à rompre délibérément
avec Mathilde et jusqu'à assassiner Mme Hardouin. Ce roman amer, sombre,
étouffant, mais d'une force et d'une simplicité rares, éveille une angoisse
singulière. En même temps qu'une illustration des conflits de notre époque,
c'est une sorte de descente aux enfers de l'âme, qu'on oublie difficilement.
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