- EAN13
- 9782130735663
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 17/02/2016
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130735663
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
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La maladie d’Alzheimer est-elle uniquement en rapport avec une altération du
cerveau ?Est décrit ici ce que nous en savons, mais aussi ce que l’on nous
cache, comme le rôle catalyseur du déterminisme psychologique et du
narcissisme, l’inefficacité des médicaments actuels, la contrainte perverse du
dogme du maintien à domicile, l’horreur de la prise en charge institutionnelle
et les retentissements néfastes sur la vie des familles. Le déclin progressif
de la mémoire, du jugement et de la raison est surtout causé par la peur de se
voir vieillir, la hantise de la maladie, la terreur de mourir. Ces patients
sont certes malades mais ils sont surtout malades de peur. Ils « choisissent »
de sombrer dans la démence, ils « préfèrent » l’oubli. « Être et ne pas être
», tel est le choix délétère des alzheimériens.À travers la description de
plusieurs cas concrets, les mécanismes sournois d’apparition de la maladie
d’Alzheimer apparaissent clairement. Se laisser aller à l’angoisse de la mort
fait courir un risque psychique majeur. C’est en refusant le déni et en
acceptant notre condition d’être mortel que nous ne perdrons pas la raison.
Nous devons garder notre mort présente à l’esprit pour éviter la mort de notre
esprit.
cerveau ?Est décrit ici ce que nous en savons, mais aussi ce que l’on nous
cache, comme le rôle catalyseur du déterminisme psychologique et du
narcissisme, l’inefficacité des médicaments actuels, la contrainte perverse du
dogme du maintien à domicile, l’horreur de la prise en charge institutionnelle
et les retentissements néfastes sur la vie des familles. Le déclin progressif
de la mémoire, du jugement et de la raison est surtout causé par la peur de se
voir vieillir, la hantise de la maladie, la terreur de mourir. Ces patients
sont certes malades mais ils sont surtout malades de peur. Ils « choisissent »
de sombrer dans la démence, ils « préfèrent » l’oubli. « Être et ne pas être
», tel est le choix délétère des alzheimériens.À travers la description de
plusieurs cas concrets, les mécanismes sournois d’apparition de la maladie
d’Alzheimer apparaissent clairement. Se laisser aller à l’angoisse de la mort
fait courir un risque psychique majeur. C’est en refusant le déni et en
acceptant notre condition d’être mortel que nous ne perdrons pas la raison.
Nous devons garder notre mort présente à l’esprit pour éviter la mort de notre
esprit.
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