Fugue pour violon seul
EAN13
9782221128435
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
Roman
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Fugue pour violon seul

Robert Laffont

Roman

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782221128435
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    16.99

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Dans ce témoignage bouleversant, le grand violoniste Tedi Papavrami raconte
son parcours d'enfant prodige en Albanie et son passage à l'Ouest, vers la
liberté.

Dans les années 1970, alors que l'Albanie s'enfonce dans l'isolement et la
répression sous le joug de son dictateur Enver Hoxha, Tedi Papavrami grandit,
entouré de son père Robert, violon solo de l'orchestre de l'opéra de Tirana et
brillant professeur de violon au conservatoire, et de sa mère, programmatrice
musicale à la radio d'État. Dans leur maison épargnée par le découpage
communautaire, Tedi est aussi entouré de l'affection de sa grand-mère et de
son grand-père, Dodo, médecin à la retraite qu'il admire. Malgré son exigence
démesurée et son peu de foi en son fils unique trop gâté, Robert Papavrami
découvre chez Tedi des prédispositions tout à fait exceptionnelles pour le
violon dès l'âge de quatre ans. L'enfant un peu paresseux ne cesse de chercher
des subterfuges pour ne pas travailler, mais sous la férule intransigeante et
intraitable de son père, il va développer techniquement et artistiquement ses
dons. À huit ans seulement, il se produit en concert avec l'orchestre
philharmonique de Tirana et sa virtuosité hors du commun, sa vélocité
fulgurante sont remarquées. Un flûtiste français, Alain Marion, conquis par ce
jeune prodige, obtient pour lui une bourse en France où il débarque à l'âge de
onze ans, à la fois effrayé et émerveillé par cet " autre monde " qui lui
avait toujours paru inaccessible. Sous la direction du grand violoniste Pierre
Amoyal, Tedi prépare le concours d'entrée au Conservatoire national supérieur
de musique de Paris qu'il réussit brillamment. Son père, venu l'accompagner
quelques mois, doit cependant repartir au pays. Tedi reste alors seul, livré à
lui-même, cantonné dans un appartement lugubre de l'ambassade, entouré d'un
personnel froid et hostile. Pour ne pas succomber à la détresse d'une telle
situation, il va se plonger corps et âme dans la pratique de la musique et
dans la lecture. À la fin de ses études, désireux de continuer une carrière
prometteuse qui serait compromise par un retour en Albanie, Tedi – et ses
parents qui l'ont rejoint à Paris – demandent l'asile politique. Leur famille
restée en Albanie va payer leur liberté d'un prix très lourd : ses grands-
parents et la famille de sa mère sont déportés et internés jusqu'à la chute du
régime, en 1991. De retour en Albanie pour une tournée deux ans plus tard,
Tedi y reverra son grand-père avant sa disparition.
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