- EAN13
- 9782226456977
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 10/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782226456977
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Papier - Albin Michel 20,90
La maternité symbolique a toujours existé : mettre au monde des idées, des
œuvres d’art, des livres, l’enfant intérieur ; aider à grandir, prendre soin
de l’autre, guérir les âmes... La culture patriarcale le sait qui a limité
cette maternité symbolique aux figures de Vierges rédemptrices et
miséricordieuses, entretenant la séparation entre le corps (maternel) et
l’esprit (divin). Ce qui explique pourquoi la maternité symbolique est si peu
connue.
Si, dans les années 1970, on a pu croire que l’accès des femmes à la maitrise
de leur fécondité allait permettre de vivre enfin la libre maternité, il a
fallu déchanter. Les techniques de procréation artificielle ont repris le
contrôle du corps des femmes, réactivant la hantise de la stérilité tout
stigmatisant les femmes qui n’ont pas d’enfants.
Des cultes aux déesses mères à la maïeutique Socratique en passant par Thérèse
d’Avila, Jeanne Guyon ou, plus près de nous la Mère d’Auroville, Niki de Saint
Phalle, l’éco-féminisme et les Chamanes, Marie-Jo Bonnet ouvre le débat en
démontrant que la maternité symbolique fait partie de l’expérience
universelle. Elle est la fois une alternative à la maternité obligatoire et un
moyen d’exprimer son élan créateur, qu’il soit mystique, artistique ou
guérisseur.
œuvres d’art, des livres, l’enfant intérieur ; aider à grandir, prendre soin
de l’autre, guérir les âmes... La culture patriarcale le sait qui a limité
cette maternité symbolique aux figures de Vierges rédemptrices et
miséricordieuses, entretenant la séparation entre le corps (maternel) et
l’esprit (divin). Ce qui explique pourquoi la maternité symbolique est si peu
connue.
Si, dans les années 1970, on a pu croire que l’accès des femmes à la maitrise
de leur fécondité allait permettre de vivre enfin la libre maternité, il a
fallu déchanter. Les techniques de procréation artificielle ont repris le
contrôle du corps des femmes, réactivant la hantise de la stérilité tout
stigmatisant les femmes qui n’ont pas d’enfants.
Des cultes aux déesses mères à la maïeutique Socratique en passant par Thérèse
d’Avila, Jeanne Guyon ou, plus près de nous la Mère d’Auroville, Niki de Saint
Phalle, l’éco-féminisme et les Chamanes, Marie-Jo Bonnet ouvre le débat en
démontrant que la maternité symbolique fait partie de l’expérience
universelle. Elle est la fois une alternative à la maternité obligatoire et un
moyen d’exprimer son élan créateur, qu’il soit mystique, artistique ou
guérisseur.
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