- EAN13
- 9782246391791
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 17,90
Dépolitisation de la jeunesse, rejet de la politique : ces lieux communs volé
en éclat en novembre 1986 ; et la levée en masse des étudiants et lycéens a
totalement bouleversé la donne. C'est ce bouleversement qu'analyse Guy
Konopnicki dans ce livre. Avec, au coeur de son commentaire, ce constat - et
cette thèse : parce qu'il entrait en scène alors que les grandes illusions
s'étaient effondrées et que les modèles totalitaires avaient enfin perdu de
leur pouvoir de fascination, ce mouvement de jeunesse était le premier depuis
très longtemps à se situer d'emblée, et de plain-pied, dans le cadre de la
pensée démocratique. La vérité, étrangement oubliée, c'est que l'Université
est d'abord le lieu de transmission de la culture d'une société ; et que le
mouvement de novembre sans mettre en cause les institutions, sans se référer
une seule seconde à une utopie despotique, imposait un nouveau type de
dialogue entre le pouvoir et les citoyens. La nouvelle contestation ne met
plus la démocratie en péril : tend à la régénérer et, peut-être, à la
réinventer.
en éclat en novembre 1986 ; et la levée en masse des étudiants et lycéens a
totalement bouleversé la donne. C'est ce bouleversement qu'analyse Guy
Konopnicki dans ce livre. Avec, au coeur de son commentaire, ce constat - et
cette thèse : parce qu'il entrait en scène alors que les grandes illusions
s'étaient effondrées et que les modèles totalitaires avaient enfin perdu de
leur pouvoir de fascination, ce mouvement de jeunesse était le premier depuis
très longtemps à se situer d'emblée, et de plain-pied, dans le cadre de la
pensée démocratique. La vérité, étrangement oubliée, c'est que l'Université
est d'abord le lieu de transmission de la culture d'une société ; et que le
mouvement de novembre sans mettre en cause les institutions, sans se référer
une seule seconde à une utopie despotique, imposait un nouveau type de
dialogue entre le pouvoir et les citoyens. La nouvelle contestation ne met
plus la démocratie en péril : tend à la régénérer et, peut-être, à la
réinventer.
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