- EAN13
- 9782271134912
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 05/11/2020
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Une autre histoire du théâtre : discours de crise et pratiques spectaculaires - France, XVIIIe-XXIe
Pascale Goetschel
CNRS éditions
Histoire
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 27,00
Tant que le théâtre est en crise, il se porte bien ", assurait Jean Vilar à la
fin des années 1960. Provocation, boutade de cet homme de théâtre ? Bien au
contraire, comme le montre cet essai qui renouvelle l'histoire des spectacles
et contribue, plus largement, à une histoire sociale, culturelle et politique
de la nation.
Les discours autour de la " crise du théâtre ", qui trouvent leurs prémices au
siècle des Lumières, se déploient particulièrement à partir des années 1890,
en lien avec l'industrialisation du secteur et la concurrence d'autres formes
de loisirs. L'auteure étudie les discours eux-mêmes, leurs auteurs, et les
acteurs qui les véhiculent, mais aussi et surtout, leurs effets dans les
pratiques.
Car ces discours, parfois mortifères et nauséabonds, puisant dans des
registres pluriels –; moral, politique, esthétique, économique ou social –;
ont profondément modifié les catégories de jugement, les répertoires, les
comportements, les goûts des spectateurs et les politiques publiques.
L'auteure consacre ses recherches à la France, qui entretient des relations
passionnées avec le théâtre, tout en esquissant des comparaisons avec d'autres
pays européens.
Si ces discours de crise se sont ainsi perpétués, c'est aussi –; et tel n'est
qu'un des nombreux paradoxes apparents de cette histoire –; parce qu'ils ont
permis de forger une unité de groupe et de procurer une légitimité à ce petit
monde, avant tout masculin, qui aime la controverse.
Ce livre permet ainsi d'éclairer sur la longue durée les questionnements
actuels autour des sentiments déclinistes.
fin des années 1960. Provocation, boutade de cet homme de théâtre ? Bien au
contraire, comme le montre cet essai qui renouvelle l'histoire des spectacles
et contribue, plus largement, à une histoire sociale, culturelle et politique
de la nation.
Les discours autour de la " crise du théâtre ", qui trouvent leurs prémices au
siècle des Lumières, se déploient particulièrement à partir des années 1890,
en lien avec l'industrialisation du secteur et la concurrence d'autres formes
de loisirs. L'auteure étudie les discours eux-mêmes, leurs auteurs, et les
acteurs qui les véhiculent, mais aussi et surtout, leurs effets dans les
pratiques.
Car ces discours, parfois mortifères et nauséabonds, puisant dans des
registres pluriels –; moral, politique, esthétique, économique ou social –;
ont profondément modifié les catégories de jugement, les répertoires, les
comportements, les goûts des spectateurs et les politiques publiques.
L'auteure consacre ses recherches à la France, qui entretient des relations
passionnées avec le théâtre, tout en esquissant des comparaisons avec d'autres
pays européens.
Si ces discours de crise se sont ainsi perpétués, c'est aussi –; et tel n'est
qu'un des nombreux paradoxes apparents de cette histoire –; parce qu'ils ont
permis de forger une unité de groupe et de procurer une légitimité à ce petit
monde, avant tout masculin, qui aime la controverse.
Ce livre permet ainsi d'éclairer sur la longue durée les questionnements
actuels autour des sentiments déclinistes.
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