Néron... et si c'était un brave type ?, Les questions d'Aurélien - Livre II
EAN13
9782366820164
Éditeur
Éditions Gunten
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Néron... et si c'était un brave type ?

Les questions d'Aurélien - Livre II

Éditions Gunten

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782366820164
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    • Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
    • Lecture en ligne, lecture en ligne
    0.99

Autre version disponible

Depuis la nuit des temps, Néron est considéré comme le monstre absolu, mais
est-ce vrai ? Voilà la question que se pose le livre 2 des questions
d'Aurélien "Néron ? Et si c'était un brave type ?" . Historien du 22ème siècle
(capable de voyager dans le temps), Aurélien essaye de savoir si, devant un
jury américain qui mettrait systématiquement en cause la crédibilité des
témoins à charge, Néron irait jusqu'au procès pour crime. Lui et ses amis vont
découvrir la vie romaine.

Voici quelques extraits...

Mort de Britannicus.
– Utiliser deux fois de suite la même technique d’assassinat, observe le
défenseur de Néron, ils manquent d’imagination. Ton Suétone ignore-t-il que
les nobles utilisent des goûteurs ?
– Tacite a anticipé ton argument. Selon lui, le poison se trouvait dans l’eau
utilisée afin de rafraîchir la soupe brûlante. Il crédibilise la version de
Suétone.
– Crédibilise ! s’exclame Fanfan. On contrôle la soupe de crainte qu’elle ne
soit empoisonnée, mais personne ne songe à vérifier l’eau.
– D’un autre côté, la mort subite est rare à 13 ans.
– Hormis une morsure de serpent, précise Fanfan, aucun poison ne peut
provoquer une mort si rapide.
– Sauf le cyanure qui ôte la vie deux ou trois minutes après son absorption,
répond le futur agrégé.
–Je n’en ai jamais entendu parler, objecte le jeune Romain.
– Normal, sourit Patrick, le cyanure à dose mortelle rapi- de a été découvert
en 1782, 2535 ans après la fondation de Rome.
– As-tu le nom des consuls ? plaisante Brune.
– Louis XVI et Marie-Antoinette. Mais c’est une autre histoire.
Cette plaisanterie n’est pas du goût d’Aurélien.
– Il doit bien exister d’autres poisons, grommelle-t-il.
Le chef de l’expédition consulte sa tablette.
– Le curare injecté par voie veineuse tue en cinq ou dix minutes. Il est
inoffensif par voie buccale
– Les dieux possèdent parfaitement l’art d’administrer la mort, constate
Fanfan. Votre cyanure éviterait à ceux qui se suicident de s’ouvrir les veines
avec un couteau. Même si on s’entoure d’eau chaude, la douleur est terrible.
– Comment Socrate s’est-il suicidé ? questionne le futur historien.
– Il a avalé de la ciguë, reconnaît le jeune Romain. Dix heures de souffrance
avant de mourir.
S'identifier pour envoyer des commentaires.