- EAN13
- 9782402166287
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
- Date de publication
- 1975
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Du 6 juin à la mi-novembre 1944, l’historien Yves Cazaux tient
quotidiennement, et dans le plus grand secret, le journal des grands
événements qui aboutiront au rétablissement de la paix : le débarquement puis
la Libération. Sa position d’observateur privilégié lui permet de recevoir des
informations non officielles et de la plus haute importance. L’écoute de la
radio de Londres et le dépouillement minutieux des journaux de l’ultime
collaboration étoffent singulièrement sa connaissance et sa compréhension des
faits. Et c’est avec une objectivité qui n’exclut pas un intérêt passionné,
qu’il enregistre un foisonnement de circonstances et d’idées où l’on
redécouvre la France déchirée puis combattante. Le suspense le plus angoissant
de notre histoire contemporaine est ainsi recomposé, non pas à travers des
mémoires défaillantes ou déformantes, ni à l’aide d’une compilation, mais avec
la spontanéité du trait pris sur le vif. Enfin, Paris une fois libéré, mais
alors que la guerre continue, Yves Cazaux nous montre la France à la recherche
de voies nouvelles. On prépare les grands procès de la collaboration, on
projette les nationalisations, la fraternité d’hier commence à se disloquer :
ainsi Mauriac et Camus, dans la pleine possession de leurs génies de
philosophe et de polémiste, « croisent le fer » sur les options politiques de
l’heure, notamment l’épuration. Grâce à ce journal secret, tenu par un homme
qui est devenu le grand historien du XVe siècle de la Cour de Bourgogne, et du
XVIe siècle des Guerres de Religion, nous revenons aux sources du débat,
aujourd’hui plus présent que jamais, sur un choix de société. C’est dire
l’originalité de ce document et son actualité.
quotidiennement, et dans le plus grand secret, le journal des grands
événements qui aboutiront au rétablissement de la paix : le débarquement puis
la Libération. Sa position d’observateur privilégié lui permet de recevoir des
informations non officielles et de la plus haute importance. L’écoute de la
radio de Londres et le dépouillement minutieux des journaux de l’ultime
collaboration étoffent singulièrement sa connaissance et sa compréhension des
faits. Et c’est avec une objectivité qui n’exclut pas un intérêt passionné,
qu’il enregistre un foisonnement de circonstances et d’idées où l’on
redécouvre la France déchirée puis combattante. Le suspense le plus angoissant
de notre histoire contemporaine est ainsi recomposé, non pas à travers des
mémoires défaillantes ou déformantes, ni à l’aide d’une compilation, mais avec
la spontanéité du trait pris sur le vif. Enfin, Paris une fois libéré, mais
alors que la guerre continue, Yves Cazaux nous montre la France à la recherche
de voies nouvelles. On prépare les grands procès de la collaboration, on
projette les nationalisations, la fraternité d’hier commence à se disloquer :
ainsi Mauriac et Camus, dans la pleine possession de leurs génies de
philosophe et de polémiste, « croisent le fer » sur les options politiques de
l’heure, notamment l’épuration. Grâce à ce journal secret, tenu par un homme
qui est devenu le grand historien du XVe siècle de la Cour de Bourgogne, et du
XVIe siècle des Guerres de Religion, nous revenons aux sources du débat,
aujourd’hui plus présent que jamais, sur un choix de société. C’est dire
l’originalité de ce document et son actualité.
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