- EAN13
- 9782707185136
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 20/11/2014
- Collection
- Cahiers libres
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La science asservie
Santé publique : les collusions mortifères entre industriels et chercheurs
Annie Thebaud-Mony
La Découverte
Cahiers libres
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782707185136
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
15.99
Autre version disponible
-
Papier - La Découverte 21,00
Plusieurs scandales récents (amiante, pesticides, entre autres) ont dévoilé
que des " savants ", travaillant pour des industriels, étaient impliqués dans
une " stratégie du doute " quant aux risques et à leurs conséquences. Un
climat de suspicion qui creuse le fossé entre chercheurs et citoyens. Chacun
est alors confronté à ces questions essentielles, s'agissant de la vie, de la
mort, de la santé : qui croire ? À qui profite la science ? Un réquisitoire
engagé d'Annie Thébaud-Mony.
Dans les discours politiques, la science est aujourd'hui de plus en plus
convoquée pour énoncer des vérités incontestables. Pourtant, suite à de
nombreux scandales sanitaires, un climat de suspicion s'est installé, creusant
un fossé entre les chercheurs et les citoyens. Chacun est alors confronté à
ces questions essentielles s'agissant de la santé : qui croire ? Que nous
cache-t-on ? À qui profite la science ?
Ces questions sont au cœur de ce livre, qui analyse comment de nombreux
chercheurs ont participé à un processus de confiscation de la science au
service des intérêts privés de grands groupes industriels, souvent avec la
complicité active de l'État. Ils ont ainsi contribué à instaurer l'hégémonie
d'une " stratégie du doute " quant aux risques industriels (amiante, plomb,
nucléaire, pesticides, etc.) et à leurs conséquences.
S'appuyant sur sa propre expérience professionnelle et sur celle d'Henri
Pézerat, toxicologue connu pour son engagement scientifique et citoyen contre
l'amiante, Annie Thébaud-Mony dénonce ici avec force le cynisme et l'impunité
de ceux qui, délibérément, ont choisi la mort des autres pour leur plus grand
profit. Ses révélations dressent un réquisitoire implacable, qui invite à
résister à l'imposture scientifique et à mettre en synergie, en matière de
santé publique, savoirs scientifiques et savoirs citoyens.
que des " savants ", travaillant pour des industriels, étaient impliqués dans
une " stratégie du doute " quant aux risques et à leurs conséquences. Un
climat de suspicion qui creuse le fossé entre chercheurs et citoyens. Chacun
est alors confronté à ces questions essentielles, s'agissant de la vie, de la
mort, de la santé : qui croire ? À qui profite la science ? Un réquisitoire
engagé d'Annie Thébaud-Mony.
Dans les discours politiques, la science est aujourd'hui de plus en plus
convoquée pour énoncer des vérités incontestables. Pourtant, suite à de
nombreux scandales sanitaires, un climat de suspicion s'est installé, creusant
un fossé entre les chercheurs et les citoyens. Chacun est alors confronté à
ces questions essentielles s'agissant de la santé : qui croire ? Que nous
cache-t-on ? À qui profite la science ?
Ces questions sont au cœur de ce livre, qui analyse comment de nombreux
chercheurs ont participé à un processus de confiscation de la science au
service des intérêts privés de grands groupes industriels, souvent avec la
complicité active de l'État. Ils ont ainsi contribué à instaurer l'hégémonie
d'une " stratégie du doute " quant aux risques industriels (amiante, plomb,
nucléaire, pesticides, etc.) et à leurs conséquences.
S'appuyant sur sa propre expérience professionnelle et sur celle d'Henri
Pézerat, toxicologue connu pour son engagement scientifique et citoyen contre
l'amiante, Annie Thébaud-Mony dénonce ici avec force le cynisme et l'impunité
de ceux qui, délibérément, ont choisi la mort des autres pour leur plus grand
profit. Ses révélations dressent un réquisitoire implacable, qui invite à
résister à l'imposture scientifique et à mettre en synergie, en matière de
santé publique, savoirs scientifiques et savoirs citoyens.
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