- EAN13
- 9782749272375
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 06/01/2022
- Collection
- Connaissances de la diversité
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Handicap et relations aux pairs : la solitude n'est pas une fatalité
La solitude n'est pas une fatalité
Clémence Dayan, Régine SCELLES
Erès
Connaissances de la diversité
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Erès 26,00
Les enfants, adolescents et adultes en situation de handicap ou ayant une
maladie grave souffrent souvent de solitude. Ils ont peu d’amis, de rares
relations amoureuses souvent peu satisfaisantes, tandis que les relations
fraternelles peuvent être ou devenir problématiques dans le temps. Or, même
entravés dans nos mouvements, notre cognition ou nos compétences d’expression,
nous avons besoin de créer des liens réciproques, symétriques et électifs avec
des « pairs » qui nous permettent de prendre de la distance par rapport à la
famille et de vivre de manière heureuse des situations d’inclusion et une vie
citoyenne. Des sociologues, philosophes, anthropologues et psychologues
évoquent à partir d’une réflexion théorico-clinique, d’expériences
personnelles, de recherches et de pratiques cliniques, ce qui favorise ou peut
faire obstacle, pour le sujet en situation de handicap, à la création et à
l’évolution positive de relations symétriques, avec des personnes choisies, en
situation de handicap ou non. Ils montrent que la solitude n’est pas une
fatalité pour peu que, dès l’enfance, les conditions soient réunies pour
favoriser ces liens, et qu’une réflexion sociétale permette de penser
autrement la place et les fonctions de ces personnes dans la société. Cet
ouvrage est issu du 15e séminaire interuniversitaire international sur la
clinique du handicap (SIICLHA)
maladie grave souffrent souvent de solitude. Ils ont peu d’amis, de rares
relations amoureuses souvent peu satisfaisantes, tandis que les relations
fraternelles peuvent être ou devenir problématiques dans le temps. Or, même
entravés dans nos mouvements, notre cognition ou nos compétences d’expression,
nous avons besoin de créer des liens réciproques, symétriques et électifs avec
des « pairs » qui nous permettent de prendre de la distance par rapport à la
famille et de vivre de manière heureuse des situations d’inclusion et une vie
citoyenne. Des sociologues, philosophes, anthropologues et psychologues
évoquent à partir d’une réflexion théorico-clinique, d’expériences
personnelles, de recherches et de pratiques cliniques, ce qui favorise ou peut
faire obstacle, pour le sujet en situation de handicap, à la création et à
l’évolution positive de relations symétriques, avec des personnes choisies, en
situation de handicap ou non. Ils montrent que la solitude n’est pas une
fatalité pour peu que, dès l’enfance, les conditions soient réunies pour
favoriser ces liens, et qu’une réflexion sociétale permette de penser
autrement la place et les fonctions de ces personnes dans la société. Cet
ouvrage est issu du 15e séminaire interuniversitaire international sur la
clinique du handicap (SIICLHA)
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