L’utopie en héritage, Le Familistère de Guise (1888-1968)
EAN13
9782869065765
Éditeur
Presses universitaires François-Rabelais
Date de publication
Collection
Perspectives Historiques
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L’utopie en héritage

Le Familistère de Guise (1888-1968)

Presses universitaires François-Rabelais

Perspectives Historiques

Livre numérique

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Le Familistère de Guise. Les poêles Godin. Deux expressions qui nous semblent
familières, mais dont beaucoup ignorent quels liens les unissent. Les deux
sont en effet l'œuvre d'un même industriel nommé Jean-Baptiste André Godin,
qui rêvait de sortir définitivement l'ouvrier de la misère et de
l'exploitation sociale. Le « Familistère » qu'il fit construire à Guise
(Aisne, France) était ainsi un Palais offert à ses ouvriers, lieu de vie mais
aussi d'initiation à la solidarité, au mutualisme et à la gestion d'une
entreprise dont ils devaient progressivement devenir les uniques
propriétaires, héritant de l'ensemble de l'œuvre à la mort de Godin, en 1888.
Et ensuite ? La Société du Familistère de Guise, fruit du socialisme utopique
autant que du réformisme républicain, réussit à survivre aux guerres mondiales
et aux crises économiques, s'adaptant aux évolutions du marché et à la
modernisation de l'industrie, pour finalement s'effondrer, épuisée par les
difficultés internes, en plein cœur du printemps 1968. La vie de Godin fut
indiscutablement une « success story » édifiante, qui ne cesse d'impressionner
aujourd'hui par le courage, l'inventivité et l'altruisme qui furent
nécessaires pour constituer cet héritage. Mais ce n'est pas son histoire qui
est contée ici : c'est celle de ses héritiers, ces ouvriers qui, pendant 80
ans, assumèrent cette œuvre qui se voulait un modèle de coopération intégrale
et firent mentir ceux qui n'y voyaient qu'une utopie sans avenir ni postérité.
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