La dame qui fuit Saint-Tropez, Roman policier
EAN13
9782874021725
Éditeur
Mols
Date de publication
Collection
Autres Sillons
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La dame qui fuit Saint-Tropez

Roman policier

Mols

Autres Sillons

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782874021725
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    13.99

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Thriller sous le soleil de la Côte d'Azur
1925, sur la Côte d'Azur. Tout sourit à Colette, dont la notoriété ne cesse de
grandir. Attirée par le Midi, elle achète à Saint-Tropez une maison très
simple, qu’elle baptise la Treille Muscate.

Quelques décennies plus tard, un important homme d’affaires parisien y est
assassiné dans des conditions obscures. Delphine Naboulet, admiratrice de
Colette et passionnée par son œuvre, part sur les traces de son auteur favori
et se retrouve au centre du drame. Sur fond d’immobilier douteux, la nouvelle
enquête du Capitaine Ange Mattéi prend une saveur particulière, à l’accent du
Midi et aux odeurs d’olive.
Un roman policier haletant sur les traces de Colette !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Martine Cadière vit entre Waterloo et le Périgord Noir. Auteure et
conférencière, elle est membre de l’Association des Écrivains belges et de
l’Association des Conférenciers de langue française. Elle écrit
essentiellement des romans policiers contemporains dont le sujet est toujours
une femme mythique, qui a des combats à mener et des idées à défendre. C’est
Ange Mattéi, un gendarme Corse, malin, extraordinairement courtois et très
épris de sa femme, qui dirige les enquêtes.
EXTRAIT
Tout a commencé le jour où Maxence Pelissier a exigé d’occuper la Treille
Muscate au mois de juillet. Madame Chotard, la responsable commerciale de
l’agence, m’avait prévenue. L’été, les nantis qui louent une villa dans le
golfe de Saint-Tropez sont toujours arrogants et mauvais payeurs. Toujours. Et
s’ils ont l’air normaux ou affables, il faut se méfier, redoubler d’attention
et tout vérifier. Et je sais que le jour du départ, avant de leur remettre la
caution, il conviendra de prendre son temps et d’éplucher tous les postes un
par un.

Mais pour l’heure, les locataires viennent à peine d’arriver. Et depuis que
j’attends debout sur la terrasse, alors qu’il est plus de midi et qu’il fait
une chaleur d’Afrique, je me dis que Madame Chotard a diablement raison. J’ai
soif mais plutôt mourir que de mendier un verre d’eau à ces gens, un couple de
Parisiens chics aux narines pincées, sans enfants. Ils vont et viennent,
ouvrent le frigidaire, inspectent les chambres, le jardin, la piscine. Ils
n’en finissent pas de sortir les valises des voitures et de fureter partout
et, moi, je suis bien obligée d’attendre le chèque de garantie et de relever
les compteurs. À plusieurs reprises, je me suis retrouvée sur leur chemin,
mais ils ne m’accordent pas un regard. Je suis idiote de ne pas m’asseoir,
mais, debout, il me semble que je contrôle mieux la situation. Puisque je suis
condamnée à cuire et à patienter, et que personne ne m’adresse la parole, je
reste donc en conversation silencieuse avec les buis et les lézards. Mais je
garde les épaules dégagées, la tête haute et l’attitude professionnelle. Pas
question de me laisser aller.
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