- EAN13
- 9782912319616
- Éditeur
- Éditions Alexandrines
- Date de publication
- 20/07/2013
- Collection
- Les écrivains vagabondent
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782912319616
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2.99
En 1885, Maupassant acheta un voilier qu’il baptisa le Bel-Ami. L’énorme
succès du roman lui permettait de naviguer, de s’offrir les services de deux
matelots, de jouir de la chaleur et de l’infini de la mer en solitaire. Entre
deux sorties sur l’eau en compagnie d’amis et de la haute société folâtre, il
naviguait seul, de Marseille à Menton en faisant du cabotage. Certains jours,
le Bel-Ami restait ancré dans la rade d’Agay. Sous les yeux étonnés de ses
matelots, Maupassant se baignait. Ou bien il demeurait de longues heures à
contempler ce coin de côte sauvage et colorée qu’il aimait « parce que le
Parisien, l’Anglais, l’Américain, le rastaquouère ne l’ont pas encore
empoisonné ». Après des rêveries sur le pont, sous la lune, il reprenait la
mer. À Saint-Raphaël, il accosta un matin où un groupe de personnes
s’assemblait sur le quai devant la toute neuve église Notre-Dame de la
Victoire. Il s’approcha. C’était un mariage et on livrait une épouse à un
homme – par convention. Lui, avait décrété : « Je ne me marierai jamais. » Il
aimait trop les femmes pour s’attacher à une seule. Son opinion : « Un baiser
légal ne vaut jamais un baiser volé. »
Comment nos auteurs préférés vivent-ils quand ils s’interrompent d’écrire ?
Certains vont et viennent, se promènent, vagabondent. D’autres se posent, le
temps d’une saison ou d’une tranche de vie, avec femme, compagnon ou amis.
Ils habitent des lieux de passage ou des demeures, qu’ils imprègnent de leur
parfum.
Leurs meilleurs biographes les ont suivis et nous racontent.
succès du roman lui permettait de naviguer, de s’offrir les services de deux
matelots, de jouir de la chaleur et de l’infini de la mer en solitaire. Entre
deux sorties sur l’eau en compagnie d’amis et de la haute société folâtre, il
naviguait seul, de Marseille à Menton en faisant du cabotage. Certains jours,
le Bel-Ami restait ancré dans la rade d’Agay. Sous les yeux étonnés de ses
matelots, Maupassant se baignait. Ou bien il demeurait de longues heures à
contempler ce coin de côte sauvage et colorée qu’il aimait « parce que le
Parisien, l’Anglais, l’Américain, le rastaquouère ne l’ont pas encore
empoisonné ». Après des rêveries sur le pont, sous la lune, il reprenait la
mer. À Saint-Raphaël, il accosta un matin où un groupe de personnes
s’assemblait sur le quai devant la toute neuve église Notre-Dame de la
Victoire. Il s’approcha. C’était un mariage et on livrait une épouse à un
homme – par convention. Lui, avait décrété : « Je ne me marierai jamais. » Il
aimait trop les femmes pour s’attacher à une seule. Son opinion : « Un baiser
légal ne vaut jamais un baiser volé. »
Comment nos auteurs préférés vivent-ils quand ils s’interrompent d’écrire ?
Certains vont et viennent, se promènent, vagabondent. D’autres se posent, le
temps d’une saison ou d’une tranche de vie, avec femme, compagnon ou amis.
Ils habitent des lieux de passage ou des demeures, qu’ils imprègnent de leur
parfum.
Leurs meilleurs biographes les ont suivis et nous racontent.
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