Foch, chef de guerre
EAN13
9791021003040
Éditeur
Tallandier
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Foch, chef de guerre

Tallandier

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791021003040
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    12.99
Dans Les Grands Contemporains (1937), Winston Churchill écrivait au sujet du
maréchal Foch : « Avec le recul, je crois que l’on comprendra mieux combien sa
valeur spirituelle et la sagacité pénétrante de son jugement étaient de
l’ordre le plus élevé. » Élevé à la dignité de maréchal de France en août
1918, Ferdinand Foch n’a pourtant jamais commandé de troupes au combat avant
la guerre. Entre 1914 et 1916, il livre des batailles, notamment devant Ypres
à la fin de 1914, en Artois en 1915 jusqu’à l’échec dans la Somme l’année
suivante. Nommé chef d’état-major général en 1917, il devient commandant
suprême des forces alliées au cours des derniers mois qui précédèrent la
victoire. À l’inverse d’un Pétain plus prudent, Foch se révèle un homme
énergique, volontaire et tenace, d’un optimisme inaltérable. Et il obtient
alors des résultats décisifs ; c’est bien lui qui met en place les stratégies
victorieuses, avant que les réalités politiques contribuent ensuite à le faire
échouer dans la paix. À l’appui d’une masse documentaire (carnets de notes,
lettres) jusqu’ici sous-exploitée, Elizabeth Greenhalgh propose une étude
novatrice de la contribution de Foch à la victoire des Alliés. Elle nous
invite à comprendre comment cet officier d’artillerie apprit à combattre
l’ennemi, à négocier avec des alliés difficiles à manœuvrer et à se frayer un
chemin à travers le véritable champ de mine formé par l’écheveau des relations
politico-militaires. En un mot, comment Ferdinand Foch façonna la Grande
Guerre. « Avec ce livre, Elizabeth Greenhalgh nous offre un portrait fascinant
de l’improbable commandant en chef. Cet homme impétueux, qui ne cessa
d’exaspérer les chefs militaires des armées nationales, poursuivait ses
propres objectifs fondés sur des convictions nationales profondes, et
fermement attaché à l’idée que la détermination est la clé permettant de
maîtriser la réalité. » Général André Bach.
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