- EAN13
- 9791035109516
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 04/03/2024
- Collection
- La philosophie à l’œuvre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Regards contemporains sur la philosophie moderne
Lectures et réceptions
Publications de la Sorbonne
La philosophie à l’œuvre
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791035109516
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Tout en proposant une lecture critique de la modernité, les philosophes
contemporains ont souvent nourri un dialogue serré avec les philosophes du
Grand Siècle. Ce retour critique vers le siècle de la raison et du calcul a en
réalité contribué à dessiner les contours d'une époque qui nous apparaît comme
étrangement familière. Qu’il s’agisse des sciences humaines ou des sciences
cognitives, cette période décisive de l’histoire de l’Europe, que Foucault
désignait volontiers comme le « moment cartésien », n’apparaît pas seulement
comme un moment de rupture, mais également comme une révolution dans l’ordre
du savoir dont les échos et les effets sont encore perceptibles dans les
débats contemporains sur les rapports entre l’âme et le corps, les mondes
possibles, les fondements du droit et le pouvoir symbolique, ou encore l’usage
de la notion de finalisme en biologie. Qu’il s’agisse de Schlick, Duhem et
Lewis, de Heidegger, Horkheimer, Sartre et Deleuze, ou bien de Lacan, Bourdieu
et Villey, les contemporains ont souvent cherché chez les modernes une source
d’inspiration, un modèle à imiter et à réactiver, ou bien une figure à
dépasser, à réfuter et à subvertir. Descartes, mais aussi Hobbes, Pascal,
Leibniz, Spinoza ou Locke, apparaissent ainsi comme nos contemporains,
c’est-à-dire comme des penseurs dont la philosophie est, dans notre présent,
encore à l’œuvre.
contemporains ont souvent nourri un dialogue serré avec les philosophes du
Grand Siècle. Ce retour critique vers le siècle de la raison et du calcul a en
réalité contribué à dessiner les contours d'une époque qui nous apparaît comme
étrangement familière. Qu’il s’agisse des sciences humaines ou des sciences
cognitives, cette période décisive de l’histoire de l’Europe, que Foucault
désignait volontiers comme le « moment cartésien », n’apparaît pas seulement
comme un moment de rupture, mais également comme une révolution dans l’ordre
du savoir dont les échos et les effets sont encore perceptibles dans les
débats contemporains sur les rapports entre l’âme et le corps, les mondes
possibles, les fondements du droit et le pouvoir symbolique, ou encore l’usage
de la notion de finalisme en biologie. Qu’il s’agisse de Schlick, Duhem et
Lewis, de Heidegger, Horkheimer, Sartre et Deleuze, ou bien de Lacan, Bourdieu
et Villey, les contemporains ont souvent cherché chez les modernes une source
d’inspiration, un modèle à imiter et à réactiver, ou bien une figure à
dépasser, à réfuter et à subvertir. Descartes, mais aussi Hobbes, Pascal,
Leibniz, Spinoza ou Locke, apparaissent ainsi comme nos contemporains,
c’est-à-dire comme des penseurs dont la philosophie est, dans notre présent,
encore à l’œuvre.
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