Les Caprices d'Anaïs, Bernard Balzac-2
EAN13
9791092165012
Éditeur
Rendez-Vous éditions
Date de publication
Langue
français
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Les Caprices d'Anaïs

Bernard Balzac-2

Rendez-Vous éditions

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Après être resté en apnée pendant mon adolescence, dans les Univers d’Edgar
Alan Poe ou de Stephen King et, bien plus tard, dans les textes de Thomas
Harris, j’ai découvert un beau jour la littérature noire de Maurice G.Dantec.
J’ai pensé à cet instant-là, que plus rien ni aucun autre auteur ne pourrait
me procurer un tel vertige de lecture. Et puis, il y a les auteurs comme
Bernard Coat que l’on rencontre un jour, que l’on découvre, que l’on lit.

La plume de Bernard Coat est de celles qui me parlent, que je ressens, que
j’affectionne, car elles impriment en moi, au fil de leurs lectures, des
images, des travellings, des plans-séquences. Cela, peut-être, est-il dû au
fait que l’auteur soit avant tout un scénariste de talent, avec pour
références de nombreuses collaborations pour de prestigieuses institutions, le
cinéma ou bien encore des émissions de variétés télévisées. Son écriture reste
aérienne, transparente, parfois très sombre. On retrouve aussi dans les
dialogues de ses récits de vraies perles métaphoriques, on y sent aussi bien
la patte d’Audiard que celle de Balzac.

La narration de Bernard Coat est atypique, parfois hypnotique. Tantôt simple,
tantôt utile, parfois « rentre-dedans ». La richesse du vocabulaire de Bernard
Coat vaut son pesant d’or et donne ses lettres de noblesse à son roman
intitulé « Du sang sur les docks » ; un illustre roman noir, social,
intriguant. Cet ouvrage semble être un étrange hybride cinémato-littéraire,
issu de l’accouplement de « Fight club » de David Fincher, et de « Usual
suspect » de Bryan Singer.

La faune éditoriale à encore beaucoup de chemin à parcourir, beaucoup de
chasseurs de têtes à recruter. Existe-t-il encore beaucoup d’individus tels
que Bernard Coat ? Y a-t-il encore beaucoup d’auteurs de cette trempe, noyés
dans la masse, laissés dans l’ombre, des auteurs qui possèdent de vraies
pépites dans leurs tiroirs, de vrais langages et de vraies dentelles
littéraires dans leur crâne ? La réponse est oui, et Bernard Coat L en est la
parfaite émergence. Il représente, à mon sens, un vrai talent ; la prouesse
d’une plume excellente comme il me plaît d’en lire, d’en découvrir et d’en
parler.

Vous découvrirez au fil de ce roman comment, de manière surprenante, le style
narratif de l’auteur vous emmaillotera comme l’arachnide le fait avec ses
proies. Vous découvrirez pourquoi au terme de cet ouvrage, vous relirez un
jour, peut-être demain ou la semaine suivante, « du » Bernard Coat.

Cet ouvrage, passé entre mes mains avant même son édition, m’a fait prendre
conscience que le talent ne se cache pas forcément dans les supermarchés, sur
des rayons près des paquets de lessives ou des flacons d’eau de toilette
(dixit l’auteur tel un message subliminal). Non, le talent ne se trouve pas
forcément sous les feux de la rampe, à la radio ou sur un plateau télé. À la
lecture du des caprices d’Anaïs, j’ai plongé dans la grâce, la subtilité. La
beauté et la justesse de ces phrases-là m’ont parfois bouleversé. J’ai eu
l’occasion de passer par différentes phases émotionnelles, par différents
paliers sur l’échelle des sensations.

« Les caprices d’Anaïs » est une ode à l’humanité. Des personnages
bouleversants, charismatiques même, vont et viennent dans une atmosphère assez
lourde, presque irréelle et pourtant, si proche de notre réalité. Les
tourments de l’homme, ses extravagances, ses viles facettes et sa miséricorde,
la vie, la mort, sont dépeints ici dans le raffinement et la virtuosité d’un
lyrisme éloquent.

Un pur moment de bonheur, une valse littéraire...

Fabio M.Mitchelli
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Commentaires des lecteurs

Conseillé par
23 mars 2013

Superbe livre

Très bien écrit, l'auteur aime les bons et les histoires cocasses. Du roman noir c'est certain mais avec des rires et des larmes.

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