- EAN13
- 9782702165928
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 05/02/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Calmann-Lévy 19,90
En France, les start-up sont devenues l’objet d’un véritable culte. Elles font
rêver les jeunes diplômés comme les investisseurs en tous genres… et les
hommes politiques. On s’extasie à juste titre sur les « licornes »
françaises : Doctolib, BlaBlaCar, Criteo… Mais ces réussites incontestables
sont l’arbre qui cache la forêt des start-up (il y en aurait plus de 10 000
!) – celles pliées aussi vite qu’elles ont été créées, celles qui végètent,
puis s’étiolent après un départ fulgurant. Pourtant, ce n’est pas faute de
financements : par l’entremise des business angels et des venture
capitalists, l’argent coule à flots dès qu’est prononcé le mot magique de «
start-up ». Et l’État n’est pas en reste. Pour que la France accède au statut
de « start-up nation » que le président appelle de ses vœux, il arrose
l’écosystème de la French Tech d’aides en tous genres. Pourtant, tout devrait
éveiller la méfiance des investisseurs : les start-up sont évaluées non pas
en fonction de leurs profits – inexistants – mais de nouveaux critères non
orthodoxes inventés pour les besoins de la cause. Certes, dira-t-on, mais n
’est-ce pas la seule façon de voir émerger des Amazon, des Google ou des Uber
européens ? Hélas, plusieurs experts nous expliquent pourquoi l’écosystème
français est structurellement incapable de donner naissance à de tels géants.
Les start-up sont-elles au moins utiles à l’économie du pays ? Pas davantage.
Petits employeurs, gros consommateurs de subventions, championnes de la
précarité, elles font (dans le meilleur des cas) la fortune de leurs seuls
fondateurs, qui cherchent à vendre leurs parts le plus vite possible, souvent
aux grosses sociétés dont elles « challengent » le business model…
Le crash est imminent, nous avertit Michel Turin. Vous avez aimé l’éclatement
de la bulle de l’internet en 2000 ? écrit-il. Vous allez adorer celle des
start-ups !
rêver les jeunes diplômés comme les investisseurs en tous genres… et les
hommes politiques. On s’extasie à juste titre sur les « licornes »
françaises : Doctolib, BlaBlaCar, Criteo… Mais ces réussites incontestables
sont l’arbre qui cache la forêt des start-up (il y en aurait plus de 10 000
!) – celles pliées aussi vite qu’elles ont été créées, celles qui végètent,
puis s’étiolent après un départ fulgurant. Pourtant, ce n’est pas faute de
financements : par l’entremise des business angels et des venture
capitalists, l’argent coule à flots dès qu’est prononcé le mot magique de «
start-up ». Et l’État n’est pas en reste. Pour que la France accède au statut
de « start-up nation » que le président appelle de ses vœux, il arrose
l’écosystème de la French Tech d’aides en tous genres. Pourtant, tout devrait
éveiller la méfiance des investisseurs : les start-up sont évaluées non pas
en fonction de leurs profits – inexistants – mais de nouveaux critères non
orthodoxes inventés pour les besoins de la cause. Certes, dira-t-on, mais n
’est-ce pas la seule façon de voir émerger des Amazon, des Google ou des Uber
européens ? Hélas, plusieurs experts nous expliquent pourquoi l’écosystème
français est structurellement incapable de donner naissance à de tels géants.
Les start-up sont-elles au moins utiles à l’économie du pays ? Pas davantage.
Petits employeurs, gros consommateurs de subventions, championnes de la
précarité, elles font (dans le meilleur des cas) la fortune de leurs seuls
fondateurs, qui cherchent à vendre leurs parts le plus vite possible, souvent
aux grosses sociétés dont elles « challengent » le business model…
Le crash est imminent, nous avertit Michel Turin. Vous avez aimé l’éclatement
de la bulle de l’internet en 2000 ? écrit-il. Vous allez adorer celle des
start-ups !
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