Start-up mania, La French Tech à l'épreuve des faits
EAN13
9782702165928
Éditeur
Calmann-Lévy
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Start-up mania

La French Tech à l'épreuve des faits

Calmann-Lévy

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En France, les start-up sont devenues l’objet d’un véritable culte. Elles font
rêver les jeunes diplômés comme les investisseurs en tous genres… et les
hommes politiques. On s’extasie à juste titre sur les «  licornes  »
françaises  : Doctolib, BlaBlaCar, Criteo… Mais ces réussites incontestables
sont l’arbre qui cache la forêt des start-up (il y en aurait plus de 10  000
!) – celles pliées aussi vite qu’elles ont été créées, celles qui végètent,
puis s’étiolent après un départ fulgurant. Pourtant, ce n’est pas faute de
financements  : par l’entremise des business angels et des venture
capitalists, l’argent coule à flots dès qu’est prononcé le mot magique de «
start-up  ». Et l’État n’est pas en reste. Pour que la France accède au statut
de «  start-up nation  » que le président appelle de ses vœux, il arrose
l’écosystème de la French Tech d’aides en tous genres. Pourtant, tout devrait
éveiller la méfiance des investisseurs  : les start-up sont évaluées non pas
en fonction de leurs profits – inexistants – mais de nouveaux critères non
orthodoxes inventés pour les besoins de la cause. Certes, dira-t-on, mais n
’est-ce pas la seule façon de voir émerger des Amazon, des Google ou des Uber
européens  ? Hélas, plusieurs experts nous expliquent pourquoi l’écosystème
français est structurellement incapable de donner naissance à de tels géants.
Les start-up sont-elles au moins utiles à l’économie du pays  ? Pas davantage.
Petits employeurs, gros consommateurs de subventions, championnes de la
précarité, elles font (dans le meilleur des cas) la fortune de leurs seuls
fondateurs, qui cherchent à vendre leurs parts le plus vite possible, souvent
aux grosses sociétés dont elles «  challengent  » le business model…
Le crash est imminent, nous avertit Michel Turin. Vous avez aimé l’éclatement
de la bulle de l’internet en 2000  ? écrit-il. Vous allez adorer celle des
start-ups  !
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