Parler de la mort aux enfants

De 7 à 10 ans

  • 1
  • 2

Bayard Jeunesse

Pourquoi on meurt ? Ça fait mal de mourir ? C'est quoi une âme ? Et le paradis, ça existe ? Des réponses concrètes qui rendent service aux adultes démunis face à la spontanéité - parfois déroutante - des enfants.


Nouvelle édition 2014

Bayard Jeunesse

Tu viens d’apprendre la mort d’une personne que tu connaissais bien et que tu aimais.
Cette nouvelle s’engouffre en toi.
Elle t’envahit totalement. Tu te sens perdu. Peut-être tu as peur, tu t’inquiètes, tu ne sais pas à qui parler. Tu es triste, tu voudrais te souvenir de tout, pour toujours, tu es malheureux.
Tous ces sentiments, tout le monde les ressent comme toi. Ce livre est là pour t’accompagner et t’aider à passer ce moment difficile.


16,15

Wolf Erlbruch fait figure d'original dans le paysage de l'édition jeunesse. Non seulement par ses partis pris graphiques reconnaissables d'entre tous mais surtout par les thèmes qu'il choisit d'aborder. Après la question existentielle du pourquoi de la vie dans La Grande Question paru aux éditions Être en 2003, vient naturellement celle de la mort dans ce nouvel album.
Chez Wolf Erlbruch, il n'existe pas de faux-semblants et rien n'est laissé au hasard. Les choses sont considérées de face, de manière claire et compréhensible. Ici, on ne badine pas avec la mort mais on n'en fait pas non plus une maladie. Partant du principe universel que chacun est seul face à sa propre mort, l'auteur-illustrateur dépouille son graphisme à l'extrême pour renforcer l'idée de solitude.
La ligne est claire, les couleurs sont froides, délavées, voire symboliques. La couleur violette de la tulipe, par exemple, que la mort tient entre ses mains représente la mort à venir, un passage. Le symbolisme se retrouve dans le chiffre 3, celui de la Trinité : un canard, la mort, une tulipe. Le fond grège des pages confère à la douceur. L'histoire, c'est celle d'un canard longitudinal qui se retrouve un jour face à la mort personnifiée (telle une vieille dame avec une tête de mort, flanquée d'une longue tunique à carreaux, bien campée sur ses deux pieds) et qui l'interroge sur sa présence à ses côtés. S'ensuit un dialogue philosophique tout en nuance entre ces deux personnages jusqu'à la disparition inéluctable du canard.
Une histoire redoutablement efficace, où la mort n'apparaît pas comme hostile mais comme la fin naturelle d'une vie. Un album incontournable.
Le Matricule des Anges.


La Martinière Jeunesse

15,90

" Ce n’est plus moi qui t’offrirai des friandises, mais dans ta mémoire, j’ai placé d’autres gourmandises... Mange la vie, mords dedans. Moi, j’ai laissé mon âme au Vent...

Je me sens plus léger maintenant, je peux à chaque instant voyager, partir, revenir, c’est amusant ! Tu ne peux pas m’attraper, tu ne peux pas me tenir, mais si tu fermes les yeux, tu peux toujours me sentir... "

Un extrait de ce texte, qui nous renvoie tous à la disparition d'un être cher... Envoûtant et captivant, il est magnifiquement servi par les illustrations très douces et légères d'un grand artiste.

Petit plus : un sachet de graines d'immortelles est collé à l'intérieur du livre. Les enfants peuvent les planter, en suivant les indications données, et ainsi les voir naître, grandir, et ne jamais mourir...

Fille et petite fille de marins aventuriers, ces derniers ont rapporté à Roxane-Marie Galliez des histoires de leurs tours du monde ou de leurs jours de pêche en mer. Elle a parcouru durant plusieurs années les îles du Pacifique en chercheur et journaliste pour la télévision... Elle en a ramené des documentaires, des reportages, des écrits, mais surtout des rencontres... Un DEA d'ethnologie, un Doctorat d'Histoire des civilisations anciennes et une seconde thèse en théologie en poche, elle écrit... Et quand elle n'écrit pas, elle travaille dans le réseau culturel pour des musées, bibliothèques, théâtres ou universités.

Illustrateur

Éric Puybaret a suivi les cours de l’Ecole nationale des Arts décoratifs de Paris, où il s'est spécialise en illustration. Lauréat en 1999 à la Foire du Livre de jeunesse de Bologne, il publie la même année son premier livre « Au pays de l’alphabet » chez Gauthier-Languereau. Éric Puybaret a illustré une vingtaine d’albums publiés chez différents éditeurs (Editions du Jasmin, Milan, Père Castor Flammarion, Hachette jeunesse, etc). Il vit actuellement à Paris.


9,50

Voici Véra. Un jour d’automne, elle remarque une feuille morte. «Qu’est-ce que c’est, morte ? » demande-t-elle à son papa. Et les explications de son papa amènent d’autres questions. Véra observe autour d’elle les fleurs qui fanent, les animaux écrasés sur la route. Elle ressent quelquefois de la tristesse, et d’autres fois elle n’éprouve rien de particulier. Mais un jour, la mort frappe un peu plus près, et les questions se font plus précises.
Voilà Dora. Elle se sent un peu seule. Dans sa classe, les autres filles se moquent d’elle. Elle s’interroge : où était-elle avant sa naissance ? Pourquoi est-elle différente de ses parents ? En vacances, elle rencontre Bigarrée, qui est très différente elle aussi, parce qu’elle a un oeil bleu et un oeil vert.
Animée par la curiosité et la passion de comprendre, chacune d’elles fait l’expérience de la vie

  • 1
  • 2